Italo Calvino - Italien - Bac Pro

Italo Calvino - Italien - Bac Pro

Notre professeur a rédigé pur vous ce cours d'italien pour le Bac Pro sur l'écrivain italien Italo Calvino.

Vous découvrirez tout d'abord sa vie, puis ses ouvrages les plus célèbres tels que Le sentier des nids d'araignéeLe corbeau vient en dernier, ou encore Le Baron perché.

Téléchargez gratuitement ci-dessous ce cours d'italien sur Italo Calvino.

Italo Calvino - Italien - Bac Pro

Le contenu du document

 

SA VIE

JEUNESSE

Italo Calvino nait en 1923 à Santiago de Las Vegas à Cuba, ses parents Mario Calvino et Eva Mameli avaient déménagé à Cuba pour travailler 

En 1925 la famille Calvino rentre en Italie, à San Remo où son père crée une station expérimentale de floriculture. Ce retour en Italie avait été prévu bien avant 1925 mais il fut renvoyé à cause de la naissance de Italo. 

La vie de la famille Calvino est divisée entre deux maisons : une en ville et l’autre à la campagne, souvent évoquées en La route de San Giovanni et dans La spéculation immobilière. En effet son père faisait beaucoup d’aller/retour entre ces deux lieux. Il paraît que Italo Calvino a toujours préféré la maison en campagne

“Du paysage de ma ville, San Remo, j’effaçais polémiquement tout le littoral touristique (…) en éprouvant un sentiment proche de la honte ; je préférais les “rectangles” des vignobles et d’oliveraies aux vieux murs en pierre sèches disjointes” 

(Le sentier des nids d’araignée, préface)

Italo Calvino a fréquenté les écoles de sa ville et il avait éprouvé un intérêt assez précoce vers la littérature 

En 1941 il s’inscrit à la faculté d’agronomie de l’université de Turin mais en 1943 il décide de se transférer à l’université de Florence.

 

CALVINO COMMUNISTE ET LA MAISON EDITORIALE EINAUDI

En 1943 le jour de l’armistice avec les forces alliées, Calvino décide de ne pas s’engager dans les forces fascistes, l’année d’après il adhère au Parti communiste italien (PCI) avec son frère. Il se cache dans les Préalpes liguriennes où il fait partie des brigades Garibaldi en participant à la résistance. D’ailleurs ses parents s’opposaient au fascisme aussi. 

En 1945 il retourne à l’université de Turin, cette fois il se réoriente vers faculté de lettres, il fera son mémoire de maitrise sur Joseph Conrad (1947), il s’installe définitivement à Turin. 

Entre temps il coopère avec des journaux du PCI comme L’Unità et Voce della demorazia.

A Turin il crée des liens avec la maison d’éditions Einaudi où il connait Cesare Pavese (voir fiche digiSchool “Cesare Pavese”) et Elio Vittorini.  Il parlera souvent de son entrée dans la maison d’éditons Einaudi, dont il souligne l’intérêt pour le travail et les rencontres qu’elle lui offre. 

En 1947 Italo Calvino publie son premier roman Le sentier des nids d’araignée grâce au soutien de C. Pavese. 

En 1949 il publie Le corbeau vient en dernier (= Ultimo viene il corvo) un ensemble de nouvelles. 

En 1950, Calvino est nommée rédacteur de la maison d’édition Einaudi et entre 1955-1961 il en deviendra le directeur 

En 1952 il publiera Le Vicomte pourfendu et La fourmi argentine.

Sa personnalité, ses pensées influenceront beaucoup la ligne éditoriale Einaudi.

En 1956 il fait partie des intervenants dans un débat sur la culture marxiste, pendant que URSS envahi la Hongrie. Il se trouvera en désaccord avec les idées du PCI à propos de ce moment historique (invasion de l’URSS), il publie donc Grande Bonace des Antilles. L’année d’après, il démissionnera du PCI. Dans cette même année (1957) il publiera Le baron perché (= il baronne rampante), « La spéculation immobilière » dans la revue Botteghe oscure. 

En 1958 parmi ses publications il écrira aussi les textes mis en musique par Liberovici. 

 

CALVINO VOYAGEUR

En 1959, il est invité par Ford Fondation à visiter les États-Unis pendant 6 mois, il passera 4 mois à New York. 

En 1962, à Paris il connaitra Esther Judith Singer, qu’il mariera 2 ans plus tard à Cuba.  

En 1967 il s’installe à Paris 

Attention il ne s’arrête jamais d’écrire, même pendant ses voyages. 

1970 il publie Gli amori difficili et Rolan durieux de Ludovico Ariosto raconté par Italo Calvino.

Il travaille aussi au Corriere della sera (journal qui existe encore aujourd’hui) où il écrit une série d’interventions qui seront par la suite divisé en différents recueils (Palomar Collection de sable, la route de San Giovanni). 

Il voyagera aussi au Mexique et au Japon.

En 1979 il démissionne du Corriere della sera et commence une collaboration avec La repubblica

En 1980 il va vivre à Rome, où l’année suivante recevra la Légion d’Honneur.

En 1985 il travaille des conférences pour l’université d’Harvard un cycle de 6 conférences “leçons américaines, aide-mémoire pour le prochain millénaire” qui sera publié post-mortem, il mourra à Sienne le 18 septembre 1985 à cause d’une hémorragie cérébrale. 

 

OUVRAGES

LE SENTIER DES NIDS D’ARAIGNEE

Le sentier des nids d’araignée est le premier roman d’Italo Calvino, publié en 1947 mais se déroulant autour du 1945, pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Le protagoniste de l’histoire est Pin (ou Pino), orphelin, enfant solitaire et difficile qui vit une série d’aventures. Ses amis sont tous des adultes, il ne connaît pas des enfants de son âge, mais Pin est à la recherche perpétuelle d’un ami, un véritable ami à qui il puisse raconter ses secrets. 

« Pin ne sait que raconter des histoires d’hommes et de femmes dans des lits et d’hommes assassinées ou mis en prison. Des histoires que lui ont apprises les grands, des espèces de contes que les grands se racontent entre eux et qu’il serait cependant bien agréable d’écouter si Pin ne les truffait de blagues et de choses qu’on ne comprend pas et qu’il faut deviner. »

Pin n’a qu’une sœur, Rina surnommée La Noire, elle est une prostituée.  C’est chez elle qu’un homme pousse Pin, pour jeu et/ou pour défi, à voler le pistolet d’un marin allemand qui avait l’habitude de fréquenter Rina. Pin accepte ce défi, vole le pistolet et décide de le cacher dans un endroit que lui seul connaît « le sentier des nifs d’araignée ». Mais à son retour Pin est surpris par les soldats fascistes alors qu’il portait encore sur lui le ceinturon du pistolet. Les soldats essaient de lui faire avouer le lieu où il l’avait caché mais Pin ne dit rien, pour cette raison il est envoyé en prison. C’est ici qu’il connaît un jeune partisan de 16 ans appartenant à la bande Biondo, une sorte d’héro de la région, Loup-Rouge (=Lupo Rosso).  

Il paraît que Pin a enfin trouvé un ami, les deux parviennent à s’en fuir ensemble de la prison mais Lupo Rosso veut savoir où se trouve le Sentier pour pouvoir voler le pistolet, Pin est déçu. Leurs parcours se divisent, Pin vagabonde dans les bois où il rencontre Cugino partisan de la brigade du Dritto, lui aussi autant célébré que Lupo Rosso. Cugino lui parait un véritable ami, vec lui, Pin fait la connaissance d’autres individus « étonnants ».  

Dans Le sentier des nids d’araignée l’histoire progresse très lentement, Calvino décrit une réalité mesquine et brutale, loin du monde « poétique » et mélancolique de Pavese. En plus, il ne s’agit pas de la vision du monde faite par un enfant, donc une vision naïve, il s’agit plutôt de la nécessité de montrer ce monde comme pour la première fois. 

 

LE CORBEAU VIENT EN DERNIER

Le corbeau vient en dernier est le premier recueil de récits fait par Calvino, une trentaine de textes écrits entre 1945 et 1948. 

Il s’agit de 36 romans assez courts basés sur différents thématiques notamment celles relatives à la Deuxième Guerre Mondiale et celles relatives à la Résistance, il s’agit d’épisodes vécus par l’auteur (même s’il en nie le caractère autobiographiques). A ces récits on voit s’ajouter d’autres thématiques, comme des souvenirs (autobiographiques) de l’enfance, évident dans la description une autobiographie de la vie dans la ville « touristique » Ligurienne et la vie « rurale ». 

Il raconte des histoires liées au monde populaire, il introduit la figure du « Picaro » un homme malin protagoniste de nombreuses aventures, il s’agit souvent de contes autour d’épisodes réalistes qu’on comme fond la réalité de l’après-guerre. 

Le corbeau vient en dernier est en réalité le nom d’un des récits qui font partie de ce recueil, mais que Calvino a choisi également comme nom du recueil.

 

LE BARON PERCHE

Ce roman publié en 1957 fait partie de « Nos ancêtres » une trilogie qui regroupe Le chevalier inexistant, Le vicomte pourfendu et ce même ouvrage. 

Il s’agit du récit d’une étrange aventure vécue par la Baron Côme du Rondeau et raconté par Blaise (Biagio dans la version italienne), un vieil homme, son frère. 

Le Baron Côme (Cosimo dans la version italienne) est un jeune noble italien du 18ème siècle, le roman se déroule à Ombreuse. Un jour le baron, qui avait 12 ans, s’oppose à ses parents en refusant de manger des escargots, il grimpe alors sur un arbre près de sa maison et il décide de ne plus jamais redescendre. Petit à petit le protagoniste nous montre que ce n’était pas uniquement un caprice, il commence à mener sa vie en bougeant uniquement à travers les arbres ou les bois. Le baron, dans cette nouvelle dimension quotidienne, connaît Viola, il tombe amoureux d’elle, il trouvera aussi un fidèle ami : Ottimo Massimo, un chien.  Ce nouveau style de vie devient pour Côme source de maturation, il connaît des nombreux personnages, des enfants « du peuple », Gian de Brughi (un bandit) à qui il apprendra l’amour pour la lecture, mais aussi il s’intéresse à la philosophie, il maintien des relations épistolaires avec Voltaire, il entretient une relation amoureuse avec Viola qui sera brusquement interrompue par jalousie, elle épousera en fait un noble anglais et laissera tomber Côme. 

Pendant ce temps en France il y a la Révolution, Côme parvient à rencontrer Napoléon Bonaparte dont il sera très déçu. Les années passent, Côme vieillit mais il maintient sa promesse, il ne descendra jamais des arbres, un jour très fatigué par cette vie il décide de s’accrocher à une montgolfière pour disparaître dans le ciel à jamais. 

Cette histoire est racontée dans un moment historique bien précis l’Illuminisme et à l’époque de la Révolution, malgré la connotation féerique Calvino reproposé une clé de lecture de la réalité qui oscille entre le réel et le fantastique.

Cette histoire montre comment un homme peut accomplir jusqu’au but une « règle » qu’il s’est auto-imposé, il ne s’agit pas du tout de s’en fuir du monde, d’éviter les liens sociaux, mais il s’agit vraiment d’accomplir quelque chose qu’on s’est imposé. 

Fin de l'extrait

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